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Comment appréhender les nouveaux OS mobiles





Personnellement j'ai commencé par l'OS Windows Mobile, Os propriétaire de Microsoft sur mon premier smartphone, puis j'ai eu un Android, OS open source de Google et j'utilise actuellement iOS l'OS mobile propriétaire d'Apple. Sur tablette je suis également passé d'Android à iOS. Il me manque Windows CE, PocketPC et WindowsPhone de Microsoft, Symbian de Nokia, BlackBerry OS de RIM, Bada de Samsung, Meego de Nokia et Intel, webOS de Palm puis de HP et LG, et quelques autres plus méconnus comme openMoko, MoboLinux, Qt Extended, LiMo ou LinuxMobil , pour compléter le tableau.



Mais il nous sera bientôt proposé de nouveaux OS mobiles qui auront comme particularités d'être open source (comme Android):


Tizen: Il est poussé principalement par Samsung (pour ne plus être dépendant de Google qui dirige Android).

FirefoxOS de la Fondation Mozilla. Il est centré sur le html5.

Ubuntu Phone OS de Canonical.

Sailfish OS de Jolla. Il est comme Tizen un dérivé de l'OS open source MeeGo.




et pourquoi pas

des smartphones sous OpenWebOS qui est une version open source de WebOS

ou sur des variations d'Android comme il y en aurait de nombreuses en chine,

ou d'autres dérivés de Meego qui est lui même issus du raprochement de Maemo de Nokia et de Moblin d'Intel.



Beaucoup comptent tous sur une compatibilité avec les applications Android comme Sailfish ou sur le html5 pour proposer rapidement de nombreuse applications.



Ils ont pour beaucoup une base linux commune et partagent des travaux qui ont étaient réalisés autour de ce noyau par des groupements comme Limo où nous retrouvons des concepteurs de circuits, des fondeurs, des constructeurs de terminaux et des opérateurs.



Remarquons enfin que même les systèmes fermés s'ouvrent de plus en plus comme nous le montre les efforts d'Apple pour la septième version de son OS.

Comment j'accessoirise des applications tactiles



De nouveaux accessoires sont dédiés à des applications tactiles. Ils ont été conçus pour elles et sont parfois indispensables à leur utilisation. Ils ne sont pas à confondre aux accessoires qui ne sont pas liés à une application en particulier, comme les claviers, gamepads, casques ou n'ayant aucun lien avec les applications comme les coques de protection, les housse ou encore les  stylets.

Dans la catégorie sans logiciel embarquée, une peluche va bientôt arrivé sur le marché. Ubooly a été présenté à LEWEB à Paris en décembre 2012. Elle s'anime (visage) et interagie (parle) avec les enfants grâce à un smartphone que l'on glisse dedans et à des applications dédiées et adaptée. Les applications ne sont pas des gadgets car elles sont éducatives, adaptative, connectées (en espérant pouvoir l'utiliser aussi hors ligne) et permettent aux parents d'avoir leurs propre accès.  Cet accessoire n'est qu'une "coque" mais permet un nouveau rapport avec l'application. Ce rapport sera plus complice et affectif. Il sera adapté aux tablettes et je pense que nous serons bien vite submergé par ce type d'accessoires qui rencontrerons un réel succès. Vous pouvez imaginer l'adaptation de cette approche pour des jeux pour adulte en glissant son smartphone (ou un capteur, contrôleur ..) dans un sextoy, une poupée gonflable...

Voici maintenant un tour d’horizon des autres types d'accessoires pour smartphones et tablettes :

Dans la catégorie "sans logiciel" mais ayant des interactions physiques comme un stylet, joystick, nous pouvons donner comme exemple des jeux de sociétés qui utilisent de vrais pions que l'on déplace sur la tablette comme Dada de  just4games qui propose également une tapette à mouche, des cannes à pêches et d'autres accessoires associés à des jeux.

Pour les accessoires de controle type game pad, nous pouvons citer des accessoires transformant une tablette en borne d'arcade, hockey sur coussins d'air , guitare, pistolet lazer, hochet en babyfoot ou en en flipper, en borne interactive professionnelle, mais aussi en tentiomètre, analyseur de spectre, ou en controlleur de drone.

Nous pouvons citer également  les capteurs qui sont reliés à des applications. Il s'agit de capteurs de domotique permettant de contrôler sa maison (lumières, volets, chauffage ...) comme SmartThings et Fitbit ou de capteurs de santé (activité sportive, poids, sommeil, alimentation ...) comme Withings ou de capteurs météos, environnementaux comme Netatmo...

Notons enfin des appareils qui ne sont pas des accessoires mais qui utilisent l'image des smartphones et des tablettes comme par exemple une calculette solaire en forme d'iPad.


Parmi les interactions avec des éléments extérieurs, les applications permettent d'interagir avec  des objets nous  appartenant comme sa chaîne HiFi, son autoradio, sa télévision, son imprimante, son ordinateur, d'autres smartphones, tablettes, son frigidaire, sa cave à vin... mais aussi des objets publiques comme des terminaux de paiement, des bornes de reconnaissance...

Ces objets complètent l'ensemble des interactions que nos terminaux réalisent avec les données téléchargées en se connectant à des réseaux. Ces données servent par exemple à affiner une recherche, recueillir de l'information (circulation, météo, bourse, résaux sociaux ...) ou accéder à des données (documents, musiques, vidéos, statistiques...) publiques ou privé.

D'un coté les smartphones sont très complets et remplacent beaucoup d'appareils, de l'autre il permettent d'en créer d'autres. je pense que leurs accessoires vont continuer à connaître un fort développement et que les objets existants vont évoluer pour interagir entre eux et donc avec nous  grâce aux applications tactiles. Nous allons vers un contrôle et une analyse de notre environnement et de nous même grâce aux objets connectés aux réseaux sans fil.


Malgré l'inutilité de nombreux objets connectés, je leur reconnais des vertus ludiques, éducatives, informatives, et même écologiques.
Comme toute chose inutile certains permettent de ne pas penser uniquement à ce qui est utile et apportent parfois du rire qui est bon pour la santé et donc pour notre consommation de médicaments.
Mais si en plus l'objet connecté devient pratique pour par exemple suivre son poids et ses efforts physiques, il contribue également à notre santé.

Les smartphones, tablettes et leurs accessoires remplacent avantageusement de nombreux objets. Cela peut se révéler bénéfique en terme d'économie des ressources mais aussi se révéler destructeurs en terme d'emploi et de valeur. Afin de l'illustrer nous pouvons voir comment le smartphone remplace le GPS, le lecteur MP3, la console portable, le dictaphone, le métronome, la télécommande universelle, le lecteur vidéo, le téléphone fixe, la lampe de poche, le réveil, la montre, le ticket de bus, le porte monnaie,  le touchpad, le clavier, l'ordinateur, le détecteur de radioactivité, le spectromètre, le journal, le magazine, la télévision , la boite aux lettres, caméra, appareil photos ...
La liste n'est pas exhaustive et elle va même augmenter avec l'arrivé et la généralisation de nouveaux capteurs tels que le thermomètre, le baromètre et le radar afin d’appréhender et utiliser au mieux l'environnement proche.
Notons que de nombreux capteurs se sont déjà généralisées comme le GPS, l’accéléromètre  la boussole, le multi-touche, le capteur de pression pour stylet.


Il va tout de même falloir se méfier des ondes potentiellement nocives, du partage d'informations personnelles, de la dépendance et du côté addictif de ces objets et services sans oublier le coût écologique lié à l'utilisation de ces objets sans réelle utilité .

Comment j'imagine un MegaOS idéal




Un "megaOS" permettrait d'utiliser facilement des programmes Linux, Windows, windows UI, Osx, Android, ios, Windows mobile, web app...

Mais la solution ne serait pas véritablement un Os car le but ne serait pas de "gérer" un ordinateur et son hardware mais de permettre l'utilisation de programmes conçus à l'origine pour s'exécuter sur différents OS et différents Hardware.

Il s'agirait donc d'une machine virtuelle ou un émulateur qui serait installé sur un un PC ou sur un serveur. On utiliserait le serveur à distance grâce à un programme spécifique à son hardware ou éventuellement par son navigateur.


Ce qui existe déjà:

La virtualisation le permet depuis longtemps avec entre autre une utilisation de type serveur. Mais je ne connais pas d'offres grand public permettant de l'utiliser facilement.

Des émulateurs et d'autres solutions existent pour par exemple faire tourner des programmes windows sur linux (comme wine), des programmes android sur windows ...

Les installation multiboot sont possibles sur des PC pour avoir sur plusieurs partitions ou plusieurs disques des systèmes différents mais il est assez difficile de les installer et de permettre des inter-actions ou des partages de dossiers.
Il se pose également un problème réglementaire, par exemple apple cherche à interdire l'installation de son OS sur les autres machines que les siennes (en france la loi autorise cette pratique).

Steam propose des logiciels compatibles windows, mac et linux depuis sa plateforme et son logiciel qui s'installe sur les trois OS.

Les logiciels WebApp sont conçus pour être supportées sur des "navigateurs" présents sous chaque OS. Google avec ChromeOS sur PC et Mozilla avec FirefoxOS sur mobile conçoivent des OS dédiés aux web app.


Ce qui le démocratisera:

Les solution de virtualisation devront être employées pour offrir des solutions simples pour utiliser des programmes qui ne sont pas prévus pour le système installé. Elles devront proposer deux types de solutions.


La première solution propose d'installer l'application sur le terminal de l'utilisateur grâce à une virtualisation ou à un émulateur du système d'exploitation.
Cette solution à l'avantage de ne pas nécessiter de connexion et ne pas subir des coût d'utilisation du serveur mais elle nécessite d'installer un programme spécifique lourd qui n'est donc envisageable que sur des machines puissantes et peu d'OS.


La deuxième propose d'installer l'application sur un serveur. l'utilisateur visualisera et controllera alors à distance son application et pourra rapatrier les fichiers générés. L'interface pourrait être une web app qui a l'avantage d'être multiplate-forme.
Cette solution nécessite une bonne connexion permanente et des frais liés au serveur mais à l'avantage d'être envisageable sur énormément d'interfaces connectées.


Les deux solutions possédant leurs propres qualités et défauts elles seront proposées de manière complémentaires. Le choix se fera selon les conditions rencontrées. La solution sur serveur s'imposera quand la solution ordinateur n'est pas possible.

Notons qu'il est également possible de combiner les deux grâce à un système de synchronisation des fichiers. On pourra sur sa tablette Android (controllant imovie pour OSx sur le serveur) poursuivre notre travail commencé sur notre ordinateur sous Ubuntu (virtualisant OSx).

Les programmes propriétaires et libres seront si possible proposés selon les licences existantes ou adaptées si l'éditeur le souhaite selon des modalités propres à notre plate-forme. Ils pourront alors être proposés à l'essais, à la location et à l'achat.